À Varsovie, en 1806, pour sauver la Pologne et obtenir l'aide militaire de la France, la comtesse Marie Walewska devint la maîtresse de Napoléon 1er et en eut un fils, le comte Alexandre Walewski, né en 1810.

Comment, à la veille de son exécution, Emilie de Lavallette parvint à faire évader son époux de prison.

L'action débute en mars 1815 au moment du retour de l'empereur de l'île d'Elbe. Dès qu'il apprend l'arrivée de Napoléon, Monsieur de Lavallette, ancien ministre des Postes de l'Empire destitué par Louis XVIII, reprend ses fonctions et se rend maître de Paris par un coup d'éclat, le 19 mars 1815. Mais au lendemain de Waterloo, en juillet 1815, il est condamné à mort par les royalistes et emprisonné à la Conciergerie. Après avoir vainement essayé d'obtenir sa grâce par tous les moyens, la veille de son exécution, sa femme conçoit un plan d'une audace folle. Au cours de sa dernière visite à la prison, elle se substitue à lui. Habillé en femme, Monsieur de Lavallette s'évade. Quand il réussit à gagner l'étranger, Madame de Lavallette est libérée, mais une fois autorisé à revenir en France, c'est à demi-folle qu'il la retrouve.

Dans le cimetière d'Ansbach, une tombe porte cette inscription : « Ici repose Gaspard Hauser qui fut en son temps une énigme. Sa naissance est inconnue. Sa mort est mystérieuse. » Alliant suspense et souci de la vérité historique, les auteurs de l'émission étudient cette troublante affaire.

Le 26 mai 1828, un adolescent de seize ans, vêtu de haillons, hébété, erre dans les rues de Nüremberg. Recueilli par les autorités et confié au professeur Daumer il raconte sa stupéfiante histoire. Il aurait toujours vécu dans un cachot, jusqu'à ce que son geôlier le délivre et le conduise à Nüremberg. Il dit s'appeler Gaspard Hauser. Le plus célébre criminologiste d'Allemagne, le chevalier Sauerbach, se penche sur l'affaire et estime qu'il s'agit de l'enfant légitime d'une grande famille politique, vraisemblablement du fils de la Grande Duchesse Stéphanie de Bade, mort officiellement en bas âge en 1812.

Sous le Consulat, le ténébreux épisode de l'enlèvement du tranquille sénateur Clément de Ris fut sans doute organisé pour servir les objectifs politiques du moment. En 1800, Clément de Ris fut enlevé dans son château de Touraine par six hommes masqués et resta séquestré seize jours dans une grotte. Il fut finalement délivré par d'autres inconnus après la plus rocambolesque des aventures. Au terme de cette affaire, trois anciens chouans servirent de boucs-émissaires dans un simulacre de procès, et furent exécutés : « si les accusés n'étaient pas positivement reconnus coupables, ils n'en avaient pas moins cent fois mérité la mort en d'autres circonstances ! » .

Comment Bonaparte, le soupçonnant très probablement à tort, d'être de connivence avec Cadoudal et Pichegru dans le complot fomenté contre lui, fit enlever le duc d'Enghien en mars 1804 et le fit traduire en conseil de guerre. Fusillé le 21 mars à Vincennes, cette exécution sommaire indigna l'Europe.

Le 10 avril 1825, dans les bois de son domaine tourangeau, on découvrit le corps du pamphlétaire Paul Louis Courier, tué d'un coup de fusil dans le dos. Qui avait assassiné Paul Louis Courier ? Ses ennemis politiques ? L'un des amants de sa femme, aussi légère qu'elle était jolie ? Ou encore Frémont, le garde chasse, irrité par le mauvais caractère de Paul Louis Courier ?

La Conciergerie, le procès, l'échafaud, tels sont les trois grands moments de l'histoire de la reine Marie-Antoinette retracés par l'émission. Loin de la traditionnelle image d'Epinal de ces événements, le procès, dont les paroles sont celles-là même qui ont été consignées dans les comptes-rendus des séances, se déroule dans des lieux exactement reconstitués d'après les documents contemporains des faits et dans des costumes d'époque, conférant ainsi aux images un grand caractère d'authenticité, au plus près de la réalité historique.

Le propos de cette émission commémorative est de présenter un « reportage dans le passé » élaboré à l'aide de documents cinématographiques de l'époque, de reconstitutions filmées et de témoignages (dont celui du soldat Jean Thonat), offrant une évocation précise et fidèle des journées historiques qui ont vu, du 7 au 11 Novembre 1918, les préliminaires, la négociation et la signature de l'Armistice et le déferlement de la joie populaire.

L'émission se propose d'éclairer le mystère des origines de Tarakanova, jeune fille d'une grande beauté qui prétendit en 1775, à Pise, être la fille de la tsarine Elisabeth, donc la petite-fille de Pierre le Grand. À l'aide de documents, elle était parvenue à gagner la confiance de l'ambassadeur d'Angleterre, puis celle du clergé polonais exilé et enfin celle du Vatican. Elle crut à l'amour du comte Orloff, frère du favori de Catherine II, et pensa qu'elle pourrait vivre heureuse et honorée en Russie. Qui était donc Tarakanova ? Une simple aventurière où la fille d'une tsarine ?

En direct depuis Münich, où s'est déroulé le matin même la vente de la correspondance de l'Aiglon avec sa mère, Alain Decaux s'entretient avec Michel Castaing, propriétaire de la maison Charavay à Paris, qui a exposé cette correspondance à Paris il y a quelques mois. Il s'entretient également avec Robert Marquant, des Archives nationales, et un expert allemand qui ont aussi acheté certaines lettres de cette correspondance. À Paris, André Castelot présente la fiction qui suit. C'est d'après les lettres du duc de Reichstadt à sa mère, témoignages d'une enfance infortunée vécue à Schönbrunn dans l'austère château des Habsbourg, que les auteurs de l'émission retracent ce que fut la vie de l'Aiglon, mort de tuberculose à la cour autrichienne, en 1832 à l'âge de vingt et un ans.

L'action se déroule au 17ème siècle dans l'atmosphère reconstituée de la très germanique cour de Hanovre. Délaissée et folle de jalousie, la comtesse Elisabeth de Platen fit assassiner en 1694 Philippe-Christophe de Koenigsmark, brillant gentilhomme, épris de Sophie-Dorothée, épouse de George de Hanovre. Après la mort de Koenigsmark, la princesse demanda le divorce à George de Hanovre qui la fit alors emprisonner à la forteresse d'Ahlden.

De retour d'Angleterre, un émigré, le comte de la Villirouet est arrêté par la police révolutionnaire. Il encourt la peine de mort. Pour le sauver, sa femme décide de s'instituer son avocate...

L'action se passe en 1797 et 1798. Au lendemain du coup d'Etat de Fructidor, le Directoire prend des mesures draconiennes contre les royalistes. Un décret condamne à mort tout émigré arrêté sur le territoire de la République. La jeune, jolie et spirituelle « citoyenne » Victoire Villirouet reçoit chez elle sous un nom d'emprunt son mari, le comte de la Villirouet, ex-émigré. Il est rapidement arrêté, va être déféré devant le Tribunal Militaire, il risque la peine de mort. Victoire ne pense qu'à sauver son mari, qu'elle aime passionnément. Elle obtient, après cent difficultés, de pouvoir lui servir elle-même de défenseur, la loi ne s'y opposant pas. Et le 23 mars 1799, elle plaide pour lui...

À partir des notes personnelles de Monsieur de La Reynie, lieutenant général de police qui enquêta puis instruisit la célèbre affaire des poisons, les auteurs font revivre un des plus grands scandales du règne de Louis XIV. Gens sans aveu, alchimistes, faux monnayeurs et personnages de la plus haute aristocratie furent mêlés à l'affaire. 147 inculpés furent embastillés. L'arrestation de la Voisin révéla le scandale : pratiques sacrilèges, messes noires, et surtout le fait que toute une société avait recours aux poisons pour résoudre ses problèmes. Les poudres diverses étaient couramment employées pour faire durer une liaison ou se débarrasser d'un mari gênant. Le 29 février 1680, la Voisin après avoir été torturée fut brûlée vive. Après sa mort Monsieur de La Reynie recueillit les aveux de la fille de la Voisin qui accusa Madame de Montespan, la favorite du roi, d'avoir été cliente de sa mère.

L'assassin d'Henri IV était-il un solitaire qui tua le roi dans un accès de folie mystique ou un fanatique poussé au crime par de puissants personnages ? Les rapports du nonce Ubaldini, contemporains de l'affaire, et découverts depuis peu permettent d'avancer l'hypothèse que le bras de Ravaillac aurait été armé par une faction puissante. Les auteurs de l'émission refont l'instruction du procès en mettant en cause la reine Marie de Médicis, qui avait intérêt à la disparition de son mari ; Henriette d'Entragues, la maîtresse délaissée d'Henri IV ; Le duc d'Epernon, ancien mignon d'Henri III, totalement privé de son influence à l'avènement d'Henri IV ; les Concini, favoris de Marie de Médicis qu'Henri IV voulait écarter de son entourage. Ces grands seigneurs étaient-ils coupables ?

Reconstitution de la nuit mémorable du 21 au 22 juin 1791, qui marqua, par l'arrestation à Varennes de la famille royale en fuite, la chute de la monarchie française vieille de six siècles.

Le 22 décembre 1588, sur l'ordre du roi Henri III jaloux de son prestige et des intrigues qui ne sont pas dans les intérêts de la France, le très populaire duc de Guise, chef de la Ligue catholique, généralissime des armées du royaume et Grand maître de la maison du roi est assassiné pendant les Etats généraux à Blois.

Le prince de Condé, retrouvé pendu à l'espagnolette de la croisée de sa chambre, dans son château de Saint-Leu, a-t-il été assassiné ou s'est-il suicidé ? Monsieur de la Huproye, magistrat instructeur, mène l'enquête.

Au début du 17ème siècle, par le biais de l'Inquisition, le légendaire Philippe IV, dit « Philipe le Bel » mène une lutte destructrice contre les tout puissants membres du Temple. Plus que le récit d'un procès qui se poursuit sur 7 longues années, cette évocation dramatique met l'accent sur les personnalités de Philippe le Bel et de Jacques de Molay, Grand Maître de l'Ordre, dont la malédiction sur le bûcher passe pour avoir poursuivi le pape corrompu Clément V, les descendants du roi et de son entourage au long des 13 prochaines générations.

En 1305 simultanément à Paris où Philippe IV règne depuis 20 ans et à Poitiers où réside Clément V. L'Ordre du Temple qui a su faire fructifier au centuple les immenses richesses rapportées de ses croissades en Terre Sainte et devient également puissant par son savoir sciencitifique. L'Ordre est aussi le principal créancier de la couronne... Le Trésor est vide, Philippe IV, qui de surcroit convoite leurs biens, décide d'anéantir les Templiers.

L'exil et les dernières années de Napoléon 1er à Sainte-Hélène. La captivité de l'empereur est assombrie par les vexations multiples de son geôlier anglais, le général Hudson Lowe qui lui voue une haine légendaire et par les intrigues mesquines qui divisent les quelques fidèles demeurés auprès de lui. Pour reconstituer cette ultime période de la vie de Napoléon, les auteurs de l'émission se sont appuyés sur les mémoires de ceux qui partagèrent son sort jusqu'à sa mort. À l'île d'Aix, en Juillet 1815, l'empereur se livre aux anglais qui décident d'envoyer leur prisonnier sur l'île de Sainte-Hélène. Après la traversée qui s'effectue à bord du « Bellerophon », Napoléon est conduit à la résidence de Longwood où il demeure jusqu'au 5 Mai 1821, date de sa mort.

Renverser le roi Louis-Philippe pour restaurer la monarchie des Bourbons et installer sur le trône son fils Henri V, héritier de la branche légitimiste, tel est le projet extravagant et héro.que conçu en 1832 par une jeune femme de trente quatre ans, Marie Caroline, duchesse de Berry qui vivait en exil à Naples depuis la révolution de 1830.

Le coup d'État et la déposition de Pierre III, son époux débile et demi-fou, en 1762 par Catherine II qui se fait proclamer impératrice, puis le meurtre de celui-ci dans des conditions suffisamment mystérieuses pour que neuf ans plus tard, Pougatchev puisse se faire passer pour lui à la tête de la révolte paysanne qui mit le trône de Catherine en péril, telles sont les pages historiques évoquées dans l'émission. Catherine II a-t-elle effectivement ordonné la mort de Pierre III ? Pougatchev était-il ou non un imposteur ?

Reconstituer l'affaire dite du « Collier de la reine », qui fut l'un des épisodes les plus caractéristiques des dernières années de la monarchie, tel est le propos de l'émission.

Dans le cadre de l'instruction du procès du cardinal de Rohan, de nombreux retours en arrière illustrent le déroulement des faits. Si la reine fut finalement reconnue innocente, son impopularité s'accrut et le pouvoir royal en fut très déconsidéré, ce qui pouvait laisser présager les événements de 1789.Le cardinal de Rohan, épris de la reine quoique totalement en disgrâce auprès d'elle, s'était laissé persuader par Jeanne de Valois, comtesse de La Motte et aventurière de ses amies, de se porter secrètement acquéreur pour le compte de sa souveraine d'un collier d'une inestimable valeur. Il acheta le bijou et le remit à un homme qu'il croyait être le valet de chambre de Marie-Antoinette.

Marie Stuart, reine d'Ecosse et veuve à 18 ans de François II de France, de retour dans son pays épouse par inclination le bel Henry Darnley, contre la volonté de sa cousine Elisabeth reine d'Angleterre. Elle regrette très vite cette union désastreuse avec un mari stupide, futile et de surcroit jaloux : il fait tuer le secrétaire de la reine, Riccio, qu'il accuse d'être un séducteur. Elle s'éprend de l'amiral Bothwell et vit avec lui sa seconde passion, qui soulève l'indignation de son entourage. En effet, Bothwell mêle Marie Stuart à un complot qui aboutit à l'assassinat de Darnley. La reine d'Ecosse a-t-elle été délibérement complice du meurtre de son époux ?

Un an avant la révolution, un jour de 1847, à l'aube, les domestiques de l'hôtel Sébastiani découvrent le corps de leur maîtresse sauvagement poignardée. La police enquête sur-le-champ. Qui a pu commettre ce crime et quels mobiles ont poussé l'assassin à une telle violence ? L'affaire prend des proportions inquiétantes, car l'époux de la victime, pair de France, est mis en cause. Enigme policière et politique sur laquelle se greffe un problème social, ce drame de famille symbolise et reflète les moeurs d'un régime en pleine décomposition. Le duc de Praslin, a-t-il vraiment assassiné sa femme ? Pourquoi, alors que tout l'accuse persiste-t-il à nier le crime ? Quel rôle a joué dans cette tragédie la gouvernante des enfants du duc, Henriette Deluzy ? La victime était-elle une femme déséquilibrée ou une mère tyrannisée ?

L'histoire de la conspiration fomentée par le marquis de Cinq-Mars, favori de Louis XIII et son complice de Thou contre le cardinal de Richelieu et son impitoyable répression par le tout puissant ministre, en 1642.

À partir des textes de Voltaire, cette émission retrace à la manière d'une enquête policière la lutte menée par l'écrivain pour la réhabilitation d'un homme, accusé d'avoir assassiné un de ses fils, pour l'empêcher de se convertir au catholicisme. Jean Calas, négociant calviniste de Toulouse, fut condamné par le Parlement de la ville au supplice de la roue et exécuté, plus pour ses opinions religieuses que pour le crime dont on l'accusait. Alerté par son ami le docteur Tronchin, Voltaire prit le parti de la victime, parvint à prouver l'erreur judiciaire et transforma l'« Affaire Calas » en symbole de l'intolérance et du fanatisme catholique à l'égard des protestants. Sa victoire permit sans doute la signature de l'Édit de Tolérance en 1787.

Hostile à Napoléon 1er, le général Malet fut arrêté en 1808 et séjourna dans une maison de santé. Ayant préparé une conspiration contre l'empereur, il s'évada dans la nuit du 22 au 23 octobre 1812, répandit en pleine campagne de Russie la fausse rumeur de la mort de Napoléon dont la France était sans nouvelles. Aidé de complices, il parvint à libérer les généraux républicains Guidal et Lahorie et à emprisonner de hauts dignitaires du pouvoir. Tout près de la réussite, il échoua devant la résolution d'un chef d'Etat Major. Le complot se termina par un procès expéditif et l'exécution de Malet et de douze autres conspirateurs.

En avril 1796, on découvre la malle-poste Paris-Lyon abandonnée en forêt de Sénart, entre Lieusaint et Montgeron. Le courrier et le postillon sont morts. La diligence transportait sept millions d'assignats or destinés à l'armée de Bonaparte en Italie. Quatre hommes sont d'abord arrêtés, puis deux autres. L'un d'eux proteste vainement de son innocence. Il est condamné et guillotiné sur la foi de témoins qui affirment le reconnaitre. Cependant, sur l'échafaud, l'un des bandits révéle au juge qu'il s'agit d'une tragique méprise due à la ressemblance physique du condamné avec le véritable coupable qu'il nomme avant de mourir.

Deuxième et dernière partie de cette reconstitution historique sur l'Affaire du courrier de Lyon, présentée par Alain Decaux et André Castelot.

Troublé par les révélations faites sur l'échafaud par un des condamnés, le juge Daubenton reprend l'enquête pour faire rechercher le véritable coupable et obtenir la réhabilitation de la mémoire de Joseph Lesurques injustement exécuté.

Charles 1er Stuart, roi d'Angleterre, accusé par la Chambre des Communes d'avoir voulu ériger une dictature dans son pays et de conduire son peuple à la famine, est condamné à mort. Des retours en arrière successifs expliquent cette sentence, résultat du long conflit qui opposa le roi au Parlement dès le début de son règne, à la fois sur la question religieuse et sur celle des impôts pour aboutir à la guerre civile qui prit fin avec la défaite du roi devant l'armée rebelle dirigée par Olivier Cromwell.

À partir du dossier de Mata Hari tenu secret depuis 1917, mais dont il a eu communication, André Castelot a reconstitué à travers plusieurs retours en arrière l'histoire de la célèbre aventurière. Mata Hari est arrêtée à Paris, le 13 février 1917. Prévenue « d'espionnage, de complicité et d'intelligence avec l'ennemi, dans le but de favoriser ses entreprises », elle fut convainque des charges et conduite à la prison de Saint-Lazare, prison parisienne réservée aux femmes...

L'action se déroule principalement dans les bureaux des capitaines Bouchardon et Ladoux, dans une cellule de la prison Saint-Lazare, à l'Elysée-Palace à Paris et au Ritz à Madrid.

L'histoire de Madame de Mellertz, ancienne servante d'auberge devenue la concubine officielle d'un comte, et de ses agissements douteux après le décès de celui-ci. Pour des motifs peu avouables, elle maria le fils de ce comte, dont elle devint la maîtresse, à une de ses jeunes parentes d'origine modeste. Dans l'atmosphère presque balzacienne de la maison de Choisy où vivent les trois personnages, adultère, infanticide et tentative d'assassinat servent d'ingrédients à cette ténébreuse affaire.

Dans la nuit du 29 au 30 janvier 1889, l'archiduc Rodolphe et la jeune baronne Maria Vetsera trouvèrent la mort dans le petit village autrichien de Mayerling. Quels furent les motifs et les ciconstances exactes de ce drame ? Les auteurs de l'émission examinent les différentes thèses pouvant expliquer ce tragique épisode.

Paris, 1793. La Révolution s'est durcie et fait régner une terreur sans nom sur l'ensemble des Français. Jugeant suspects tous ceux qui semblent s'écarter de la ligne qu'il estime la plus pure, Robespierre envoie sous la guillotine bon nombre de ceux qui, il y a peu de temps encore, marchaient à ses côtés. Hébert, du « Père Duchesne », est le premier à faire les frais de ce durcissement de la politique de Robespierre. Mais celui-ci ne s'arrête pas là. Il fustige l'attitude de Danton et de Camille Desmoulins, partisans d'une politique d'apaisement et de libéralisation du régime. Bientôt, leur tête roule à leur tour. Danton est exécuté le 5 avril 1794. Robespierre triomphe, mais qui peut encore se réjouir avec lui ?...

D'Avril à Juillet 1794, Robespierre forme un triumvirat avec Saint-Just et Couthon. Il tente d'instaurer son idéal, fondé sur la vertu, et en temps de crise révolutionnaire, sur la Terreur. En Mai, il institue le Culte de l'Etre Suprême. Mais il a de nombreux ennemis qui lui reprochent d'établir une dictature pour son propre compte, et le 27 Juillet 1794 (9 Thermidor An II), Robespierre est arrêté, ainsi que Saint-Just et Couthon. Il essaie de se suicider, mais se fracasse seulement la mâchoire. Le 28 Juillet, les trois hommes sont guillotinés avec seize de leurs partisans.

Un grand avocat catholique et républicain, que ses convictions ont conduit à adopter une attitude d'opposition au régime de Louis-Philippe, est l'objet des pressions d'un haut magistrat inconditionnel qui l'engage à ne pas mettre son talent au service d'un homme dont le gouvernement veut la tête à tout prix. L'avocat passe outre et sauve cet homme, mais quelque temps plus tard, il est victime d'une machination dans laquelle il est entraîné par sa générosité et son sens aigu de la justice. Le pouvoir, en employant des méthodes fondées sur la délation, la menace et le mensonge, fait radier l'avocat du barreau, se débarassant ainsi de l'un de ses plus brillants adversaires.

« L'Affaire Ledru » retrace également l'histoire d'une erreur judiciaire dont les péripéties sont intimement liées aux circonstances de la chute de l'avocat.

Au début du XIIIème siècle, un conflit éclate entre le clergé du Midi et Raymond VI, le comte de Toulouse, jugé trop tolérant par l'Eglise catholique à l'égard de la secte hérétique cathare. En 1208, Pierre de Castelnau, légat du pape est assassiné. Raymond VI est accusé de complicité et excommunié par le pape Innocent III qui fait alors prêcher la croisade contre les Albigeois pour extirper l'hérésie. Simon de Monfort, seigneur d'Ile de France, est autorisé par le roi Philippe-Auguste à lever une armée et à la conduire pour engager la lutte. Le sac de Béziers (1209), de Narbonne et de Carcassonne marquent les débuts de cette croisade. Simon de Monfort est tué lors du siège de Toulouse en 1218.

Raymond VI de Toulouse meurt en 1222. La lutte se poursuit entre son fils, Raymond VII et Amaury, fils de Simon de Monfort qui gagna le comté de Toulouse et en fit remise à la couronne de France en 1226. Toutefois, ce n'est qu'en 1244, date de la capitulatiion de Montségur, dernière forteresse où s'étaient réfugiés les albigeois, que la résistance cathare fut brisée.