69 films

Frantz Fanon était un homme politique renommé et un militant de la décolonisation. Ce dossier se concentre sur ses méthodes visionnaires de thérapie sociale pendant sa période de psychiatre en Algérie de 1953 à 1956. Un morceau d'humanisme universel.

En 2024, Abdelkrim Baba Aissa, âgé de 75 ans, se livre dans une série d'entretiens filmés avec la journaliste algérienne Thoria Smati. Ils abordent la chronologie de la carrière riche et engagée de cet acteur, réalisateur, producteur et scénariste algérien autodidacte, qui fit ses débuts à la télévision algérienne en tant qu'assistant réalisateur puis à l'ONCIC en tant que réalisateur dans les années 70.

Qui se souvient de Mohamed Zinet ? Aux yeux des spectateurs français qui reconnaissent son visage et sa frêle silhouette, il est simplement \"l'acteur arabe\" des films français des années 1970, d'Yves Boisset à Claude Lelouch. En Algérie, c'est un tout autre personnage… Enfant de la Casbah, il est l'auteur génial d'un film tourné dans les rues d'Alger en 1970, Tahya Ya Didou. Par cette œuvre unique, Zinet invente un nouveau cinéma, raconte une autre Histoire, montre les Algérois comme jamais auparavant. Dans les pas de son ainé, dans les ruelles de la Casbah ou sur le port d'Alger, Mohammed Latrèche retracera l'histoire de Tahya Ya Didou et de son réalisateur.

Pierre Clément, fut l'élève de René Vautier et son caméraman, il l’accompagnera d’abord en Tunisie pour réaliser un film sur l’indépendance du pays en 1957. Le destin l’a mené en Algérie et sa présence en février 1958 à la frontière tuniso-algérienne change sa vie à jamais. Il porte sa caméra et filme les bombardements de Sakiet Sidi Youcef avant de s’engager corps et âme pour la cause algérienne. Il réalise un peu plus tard « Les réfugiés algériens » avant de se faire arrêter, torturé et emprisonné alors que son troisième film « L’armée de libération nationale au maquis » n’avait pas été achevé. Abdennour Zahzah, le réalisateur fait revivre la mémoire de Pierre Clément, réalisateur engagé au péril de sa vie, frère d'arme des résistants algériens, disparu en 2007.

24 mai 2023

Omar Zerrouki est un bandit à l'ancienne. Contraint à la cavale à Alger où il peut se cacher en raison de ses ascendances, il vit de petites magouilles, accompagné de son acolyte Roger. Mais le couperet tombe : la justice française le condamne à 20 ans ferme. Omar doit renoncer à la nationalité française pour ne pas être extradé. Alors qu'il n'a vécu jusqu'à présent que dans la violence, il doit se « ranger » et parvient à trouver un emploi dans une usine de pâtisseries. Mais la routine ne réussit pas à Omar : privé de l'adrénaline, il se met à trainer avec une bande de jeunes des rues d'Alger.

16 juin 2021

Seule dans une petite maison blanche au bord de la route nationale 1, la Transsaharienne, qui relie Alger à Tamanrasset en traversant l’immensité du désert, Malika, 74 ans, a ouvert un jour sa porte au réalisateur Hassen Ferhani, venu là en repérage avec son ami Chawki Amari, journaliste à El Watan et auteur du récit Nationale 1 qui relate son périple sur cet axe nord-sud de plus de 2000 kms. La Malika du roman d’Amari, que Ferhani avoue avoir d’abord perçue comme un « fantasme littéraire », prend tout à coup une épaisseur humaine insoupçonnée dans cet environnement naturellement hostile à l’homme. Elle se prête au projet du film comme elle accueille ses clients, avec une économie de gestes et de paroles, impression renforcée par le mystère qui l’entoure et les rares éléments de sa biographie qui suggèrent qu’elle n’est pas originaire de la région, qu’elle a quitté le nord fertile de l’Algérie pour s’installer dans le désert où elle vit avec un chien et un chat.

1 janvier 2020

Le 1er novembre 1954, le Front de libération nationale de l'Algérie annonce la guerre pour l'indépendance du pays. La France, colonisatrice depuis 1830, s'empresse de renforcer son contingent militaire aux quatre coins du pays et d'empêcher l'avancée des rebelles. Un petit Chaoui, né dans une région montagneuse du pays, voit son enfance placide s'effondrer au milieu d'un feu croisé qu'il ne comprend pas. Le récit, inspiré de témoignages réels, est construit avec des images issues des archives de l'armée française. De ce dialogue apparemment dissocié entre image et parole naît un hommage sensible à la mémoire qui repose dans les archives et à la voix ignorée de ses protagonistes.

C’est un homme de 75 ans à moitié aveugle. Il fait 3000 pas chaque jour. Depuis 2004 il a pris une décision : il ne parlera plus de cinéma. Boudjemâa, notre mémoire vivante. Celle du cinéma algérien, du cinéma africain, du cinéma arabe, du cinéma tout court. La Cinémathèque d’Alger. Le « chef d’œuvre du cinéma algérien ». Boudjemâa Karèche l’a dirigée pendant 34 ans. Alors pourquoi Boudjemâa ne parle-t-il plus de cinéma ? La réponse est à chercher du côté des circonstances qui ont provoqué son éviction de la Cinémathèque. Boudjemâa s’est tu. Le temps est venu pour lui de laisser la parole penser toute seule.

"Twïza" en culture Tamazight symbolise la réunion de partage et d’entre aide. Il en est justement question dans le film de Thibault Dion - Vidéaste qui nous invite à la découverte des paysages sauvages et inaccessibles de l'Est algérien à travers l'aventure du regroupement international d'escalade de Ain Beida (Aurès) en Algérie. Des paysages fabuleux, des sensations fortes, des moments inoubliables, des sourires, au-delà des frontières, au pays de l'amitié et de l'hospitalité... l'Algérie.

18 janvier 2019

D’Ahmed Malek, les Algériens(nes) ont pour certains oublié le nom, mais pas les mélodies entêtantes. Celui qu’on surnomme le « Ennio Morricone d’Alger » a composé la musique de plus de deux cents films. Parmi ces films, on retrouve les plus grands succès du cinéma de la nouvelle vague algérienne des années 1970- 1980. Paloma Colombe, DJ, digger et documentariste, part à Alger sur les traces d’Ahmed Malek, à la rencontre de sa fille, ses amis et collaborateurs. La ville offre son décor nocturne aux airs du com- positeur. Globe-trotter, précurseur de la musique électronique, de la M.A.O (Musique Assistée par Ordinateur) et du home studio, il a créé un son unique qui transcende genres et pays.

Le 5 août 1928, après 2h32 de course, le dossard 71 frappé du coq entre dans le stade olympique d’Amsterdam. Ahmed El Ouafi Bouguéra s’envole vers l’or et devient le premier champion olympique du continent africain. Son exploit, il le réalise sous le drapeau tricolore. Le départ de son véritable marathon est lancé. Il traverse l’histoire du sport, celle de l’Algérie et de la France. Ce documentaire retrace à travers les différentes étapes de la vie de ce grand champion non seulement l’histoire du sport mais aussi la grande histoire. Des images d’archives et des entretiens sont mêlés à des planches dessinées. La série redonne ainsi la parole à ce héros oublié, qui fait partie de ces grands champions issus de l’immigration qui ont gagné pour la France depuis plus d’un siècle.

Né le 25 mars 1840, Gustave Guillaumet découvre l'Algérie par hasard alors qu'il devait s'embarquer pour l'Italie. Au fil de ses dix ou onze voyages et séjours prolongés, il a établi une familiarité avec cet espace. Parcourant les différentes régions du nord au sud, il n’a de cesse d’en noter les différences. Il est aussi le premier artiste, hors les Femmes d’Alger de Delacroix, à pénétrer dans les intérieurs féminins et à en révéler la réalité bien éloignée des fantasmes de harem qui règnent à son époque.Fasciné par le pays, ses déserts et ses habitants, allant jusqu’à vivre comme les Algériens, Gustave Guillaumet a consacré à ce pays sa vie et sa peinture, rompant avec les représentations de l’époque, colorées et exotiques. La toile La Famine en Algérie restaurée grâce à une exceptionnelle levée de fonds, fut dictée par les événements des années 1865-1868, et illustre bien sa connaissance du pays, d’une manière à la fois exigeante, sensible et grave.

Le long métrage «Les sept remparts de la citadelle», une fiction relatant le conflit entre une famille algérienne expropriée de ses terres et un colon sanguinaire; par le réalisateur Ahmed Rachedi. Adapté du roman éponyme de Mohamed Maarafia, le film dont l’intrigue débute en 1954 raconte l’histoire de deux personnages, Thebti et Lucien, “le fellaga et le colon”, une histoire de destins croisés. “Après s’être livrés un combat à mort, après avoir tous les deux parcouru un long chemin de braises, (ils) se retrouvent enfin face à face et surtout chacun face à lui-même”.

Plus de cinquante ans après la sortie du film « La bataille d’Alger » dans les salles en juin 1966, le réalisateur Salim Aggar a retrouvé au bout d’une recherche qui a duré plus d’une année et demie, les comédiens, figurants et techniciens qui ont travaillé sur le film réalisé par Gillo Pentecorvo et produit par Yacef Saadi. Dans ce documentaire truffé d’anecdotes et d’histoires sur le tournage du film, le réalisateur a retrouvé la comédienne qui a joué le rôle de Hassiba Ben Bouali, la jeune comédienne de 17 ans qui a joué la mariée de Bouhamidi mais surtout certaines figures importantes du film qui avaient à peine 10 ans à l’époque du tournage et que personne ne reconnaîtra aujourd’hui. Au-delà du volet historique important du film, le documentaire s’est intéressé surtout sur l’aspect social, cinématographique et culturel du film et son impact sur une génération qui venait juste de recouvrir l’indépendance.

Dans ce documentaire, Marie-Claire Rubinstein nous dévoile, à travers les témoignages des habitants qui y résident, les réalisations architecturales de l'urbaniste français Fernand Pouillon à Alger. Notamment les vastes ensembles de centaines de logements sociaux dont les plus célèbres Diar E Saâd (1953), Diar El Mahçoul (1954) et Climat de France (1957). Le contexte historique, durant la guerre d’indépendance est relaté par l'historien Benjamin Stora et Nadir Boumaza. Ce documentaire évoque également la personnalité de Fernand Pouillon dans ce contexte post-colonial.

16 juin 2015

Un Algérien de France s'adresse à un frère resté au pays pour raconter ce qu'est l'Algérie d'aujourd'hui, filmée depuis les airs par le célèbre photographe Yann Arthus Bertrand. Le documentaire est construit autour d'un voyage en trois parties. Le nord, moderniste, est tourné vers la Méditerranée, tandis que le centre est fait de régions rurales et traditionnelles. Enfin, le grand sud est comme un autre monde, avec son immense désert. Ce périple permet de découvrir les côtes indentées de l'Oranais, les plaines agricoles de la Mitidja, les contreforts de l'Atlas, les falaises d'Alger, les plages, les cimes enneigées ou encore l'incroyable diversité minérale du Sahara.

Au tournant 1990 en Algérie, dans une atmosphère de fin d’époque marquée par la victoire des islamistes aux élections municipales, puis aux législatives interrompues de 1991, prélude à une décennie de violence particulièrement barbare, les Algériens vont faire l’expérience de l’islamisme radical, de sa volonté de régenter la vie publique comme privée et d’un quotidien d’attentats, d’assassinats, puis de massacres collectifs, qui feront 200.000 morts. La littérature et le cinéma se sont efforcés d’interroger et de témoigner de l’énorme trauma de cette période baptisée "décennie noire".

Emilie Busquant, femme au destin exceptionnel est née le 3 mars 1901 à Neuves-Maisons en Lorraine. Elle rejoint en 1923, Paris pour y trouver un emploi et rencontre Messali Hadj, venu lui aussi trouver un travail. Une belle histoire d’amour débute, elle s’éprend à la fois d’un homme et d’une cause, l’indépendance de l’Algérie. Ensemble, ils vont créer en 1926, le premier parti indépendantiste algérien, l’Étoile Nord-Africaine. Elle soutiendra toute sa vie la lutte du peuple algérien.

11 janvier 2012

La bonne humeur - el gusto - caractérise la musique populaire inventée au milieu des années 1920 au cœur de la Casbah d'Alger par le grand musicien de l'époque, El Anka. Elle rythme l'enfance de ses jeunes élèves du Conservatoire, arabes ou juifs. L'amitié et leur amour commun pour cette musique qui "fait oublier la misère, la faim, la soif" les rassemblent pendant des années au sein du même orchestre jusqu'à la guerre et ses bouleversements. El Gusto, Buena Vista Social Club algérien, raconte avec émotion et... bonne humeur comment la musique a réuni ceux que l'Histoire a séparés il y a 50 ans.

12 janvier 2011

Dans la fournaise d’Alger, la caméra suit et accompagne Ibrahim, Adam, et Ismael, originaires d’Afrique sub-saharienne, en situation irrégulière qui vivent dans cet hôtel au nom prédestiné. Ils vivent de petits boulots. L’un est liftier dans un immeuble, le deuxième est cordonnier et le troisième travaille dans le secteur du bâtiment. L’autre face de l’immigration provenant d’Afrique sub-saharienne. Derrière les statistiques se cachent des personnes, des corps qui attendent de pouvoir commencer une autre vie ailleurs. Un hôtel devient ainsi un point de transit dans lequel se mêlent histoires et espoirs, un lieu qui semble comme suspendu dans le temps et dans l’espace. Un voyage statique dans l’attente qu’en commence un autre.

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