In 1988, after much cunning political maneuvering, Loïk Le Floch-Prigent and Alfred Sirven become the chief executives at Elf. They discover a company that runs on kickbacks: in exchange for the oil rights, Elf makes handsome but discreet payoffs to the leaders of African nations. With the tacit complicity of President Mitterrand, and with eventual political and personal interests in mind, the new management takes charge of the slush fund. Within months, Sirven, Le Floch-Prigent and his wife Fatima Belaïd fill their pockets with more than they could ever have imagined.

A peine installé dans le fauteuil de p-dg d'Elf Aquitaine, Philippe Jaffré porte plainte contre Loïk Le Floch-Prigent. Il entend se désolidariser des abus commis avant sa prise de fonction. La juge Eva Joly est désignée pour instruire une information judiciaire sur les pratiques financières de la société Bidermann et sur ses liens avec Elf. Elle interroge Fatima Belaïd et ne tarde pas à mettre en examen Maurice Bidermann et André Tarallo, alors que Le Floch-Prigent est nommé p-dg de la SNCF.