Marco Bellocchio (Italian: [ˈmarko belˈlɔkkjo]; born 9 November 1939; Bobbio) is an Italian film director, screenwriter, and actor.

Born in Bobbio, near Piacenza, Marco Bellocchio had a strict Catholic upbringing – his father was a lawyer, his mother a schoolteacher. He began studying philosophy in Milan but then decided to enter film school, making his first film, Fists in the Pocket, (I pugni in tasca, winner of the Silver Sail at the 1965 Festival del film Locarno), funded by family members and shot on family property, in 1965.

Bellocchio's films include China Is Near (1967), Sbatti il mostro in prima pagina (Slap the Monster on Page One) (1972), Nel Nome del Padre (In the name of the Father – a satire on a Catholic boarding school that shares affinities with Lindsay Anderson's If....) (1972), Victory March (1976), A Leap in the Dark (1980), Henry IV (1984), Devil in the Flesh (1986), and My Mother's Smile (2002), which told the story of a wealthy Italian artist, a 'default-Marxist and atheist', who suddenly discovers that the Vatican is proposing to make his detested mother a saint. In 1991 he won the Silver Bear – Special Jury Prize at the 41st Berlin International Film Festival for his film The Conviction. In 1995 he directed a documentary about the Red Brigades and the kidnapping and murder of Aldo Moro, titled Broken Dreams. In 2003, he directed a feature film on the same theme, Good Morning, Night. In 2006 his film The Wedding Director was screened in the Un Certain Regard section at the 2006 Cannes Film Festival. In 1999, he was awarded with an Honorable Prize for the contribution to cinema at the 21st Moscow International Film Festival. In 2009 he directed Vincere, which was in the main competition at the Cannes Film Festival. He finished Sorelle Mai, an experimental film that was shot over ten years with the students of six separate workshops playing themselves. He was awarded with the Golden Lion for Lifetime Achievement at the 68th Venice International Film Festival in September 2011. His 2012 film Dormant Beauty was selected to compete for the Golden Lion at the 69th Venice International Film Festival.[6] On 6 September 2012, Bellocchio condemned the Catholic Church's interference in politics after the premiere of his controversial film about a high-profile euthanasia case. The film approaches the topic of euthanasia and the difficulty with legislation on end of life in Italy, which has Vatican City within its borders. The subject is inspired by Eluana Englaro's case. Following the decision of the jury of the Venice Film Festival, which excluded the film from the Golden Lion, Bellocchio has expressed strong criticism against President Michael Mann.

Marco Bellocchio est un réalisateur, scénariste et producteur italien, né le 9 novembre 1939 à Bobbio, province de Plaisance, Italie.

Marco Bellocchio fait ses études à l’académie d’art dramatique de Milan et au Centro sperimentale di cinematografia de Rome.

Dès son premier film, précurseur des mouvements sociaux de Mai 1968, Les Poings dans les poches (I pugni in tasca, 1965), les critiques cinématographiques le remarquent. S'écartant du cinéma néoréaliste, il s'attaque aux symboles conformistes italiens et esquisse une œuvre politiquement engagée. Les Poings dans les poches met en avant la révolte de la jeunesse. Il continue dans cette direction et dénonce le rôle de la religion dans Au nom du père (Nel nome del padre, 1971) et La Marche triomphale (Marcia trionfale, 1976). Grâce au Saut dans le vide (Salto nel vuoto, 1980), les acteurs français Michel Piccoli et Anouk Aimée gagnent respectivement, au 33e festival de Cannes, les prix du meilleur acteur et de la meilleure actrice.

Après cette période, il change de registre et se tourne vers la réalisation de films plus subversifs. La projection du Diable au corps (Il diavolo in corpo, 1986), qui présente des scènes de sexe explicites, provoque un scandale à Cannes. Son adaptation littérale d’une œuvre de Luigi Pirandello, La Nourrice (La balia, 1999), déroute. Son film Le Sourire de ma mère (L'ora di religione: il sorriso di mia madre, 2002) gêne le Vatican. Il est aussi le premier à avoir mis en scène l’assassinat d’Aldo Moro dans le film Buongiorno, notte (2003), unanimement salué lors de sa projection à la Mostra de Venise. Vincere, qui revient sur la vie d'Ida Dalser et de l'ascension au pouvoir de Benito Mussolini, fait partie de la sélection officielle du festival de Cannes 2009.

Il annonce ensuite son intention de faire un film inspiré de l'histoire d'Eluana Englaro. En dépit des difficultés de production et de nombreux conflits avec la commission du film de la région Frioul-Vénétie Julienne, le tournage débute en janvier 2012 à Cividale.

Le film La Belle Endormie est présenté en compétition lors de la Mostra de Venise 2012. Il traite du thème de l'euthanasie et de la difficulté d'avoir une loi sur la fin de vie dans un pays, l'Italie, où l'influence de l'Église catholique est majeure. L'œuvre se conçoit également comme une parabole de l'Italie du XXIe siècle et de ses multiples difficultés. À la suite de la décision du jury de Venise de ne donner aucune récompense majeure au film et de ne le mentionner qu'à travers son jeune comédien Fabrizio Falco, Bellocchio exprime de vives critiques envers le président Michael Mann et ses jurés qu'il accuse de ne pas connaître suffisamment ni de comprendre le cinéma italien dont les productions seraient systématiquement pénalisés dans les festivals internationaux.

Dans les années 1960, il a été militant d'extrême gauche et a fait un temps partie de l'Union des communistes italiens (marxistes-léninistes), un groupe maoïste.

En 2006, le festival international du film Entrevues à Belfort lui consacre une rétrospective.

Une rétrospective lui est consacrée à la Cinémathèque française du 7 décembre 2016 au 9 janvier 2017.

Lors du Festival de Cannes 2021, il reçoit une Palme d'honneur. ...

Source: Article "Marco Bellocchio" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.

Cineasta italiano. Nació en Piacenza (Emilia-Romaña) y estudió dirección en el Centro Sperimentale di Cinematografía de Roma y en la Slade School of Fine Arts de Londres. Tras rodar algunos cortometrajes e interpretar un pequeño papel en la película Francesco d'Assisi (1972, de Liliana Cavani), irrumpió en el mundo de la dirección con la película Las manos en los bolsillos (1965), filme de éxito clamoroso en el que atacaba con ironía la institución familiar. A esta película han seguido otras sátiras mordaces, violentas y trágicas que han tenido como punto de mira a la Iglesia católica (En el nombre del Padre, 1971; La sonrisa de mi madre, 2002) o al ejército (Marcha triunfal, 1976). Algunas de sus obras, como La visione del Sabba (1988), están muy influidas por el psicoanálisis. Ha participado en varias películas colectivas de orientación política de izquierdas. A El diablo en el cuerpo (1986), que fue muy popular por la presencia de algunas secuencias eróticas, le han seguido películas como La condena (1990), El príncipe de Homburg (1997) y La balia (1999).