مخرج مصري، ولد في مدينة الإسكندرية في أسرة متوسطة لمحام كاثوليكي هاجر إلى مصر من رحلة من لبنان في القرن 19، وأم مسيحية من أصل يوناني. وكان بيت أسرته يتحدث أربعة لغات، وتربّى على المذهب الكاثوليكي. بدأ دراسته في كلية (سان مارك) الفرنسية بالإسكندرية ومنها إلى (كلية فيكتوريا) الإنجليزية في مرحلته الثانوية. عام 1946 وبعد أن أقنع عائلته سافر إلى الولايات المتحدة حيث درس الفنون التمثيلية بكلية (مسرح باسادينا) بكاليفورنيا. وبعد عودته لمصر قرر أن يتحول للإخراج، وساعده المصور (ألفايس أورفانيلّي) في البدء بالعمل في السينما. أخرج أول فيلم له (بابا أمين) عام 1950 في سن 23. وتلاه بفيلم (ابن النيل) الذي دُعي فيه لمهرجان (كان) السينمائي للمرة الأولى. قدم العديد من الأعمال الخالدة مثل (المهاجر) و(المصير) و(إسكندريه ليه؟) و(هي فوضى). توفى عام 2008 بعد إصابته بجلطة في المخ.

Youssef Chahine (born in Alexandria, Egypt, 1926) started studying in a friars' school and then turned to Victoria College until High School Certificate. After one year at the University of Alexandria, he moved to the U.S. and spent two years at the Pasadena Play House, taking courses on film and dramatic arts. After coming back to Egypt, cinematographer Alevise Orfanelli helped him into the film business. His film debut was Baba Amin (1950): one year later, with Son of the Nile (1951) he was first invited to the Cannes Film festival. In 1970, he was awarded a Golden Tanit at the Carthage Festival. With Le moineau (1973), he directed the first Egypt-Algeria co-production. He won a Silver Bear in Berlin for Alexandria... Why? (1979), the first installment in what proved to be an autobiographic trilogy, completed with Hadduta Masriya (1982)(An Egyptian Story (1982)) and Alexandria: Again and Forever (1989).

In 1992, Jacques Lassalle proposed him to stage a piece of his choice for Comédie Française: Chahine chose to adapt Albert Camus' "Caligula," which proved hugely successful. The same year he started writing The Emigrant (1994), a story inspired by the Biblical character of Joseph, son of Jacob. This had long been a dream project, and he finally got to shoot it in 1994. In 1997, 46 years and 5 invitations later, he was again selected Hors Competition in Cannes with Destiny (1997).

Youssef Gabriel Chahine (en arabe: يوسف جبريل شاهين), né le 25 janvier 1926 à Alexandrie et mort le 27 juillet 2008 au Caire, est un réalisateur, scénariste et producteur égyptien. De réputation internationale, il a réalisé une quarantaine de films de fiction ou documentaires.

Youssef Chahine naît dans une famille chrétienne d'Égypte d'origine libanaise pour son père, avocat, et de confession grecque-catholique melkite.

Il commence ses études au collège Saint-Marc puis rejoint le Victoria College où il obtient son baccalauréat. À 21 ans, il quitte son Égypte natale pour aller étudier le cinéma au Pasadena Playhouse dans les environs de Los Angeles.

À son retour, trois ans plus tard, en 1948, l'occasion lui est donnée, grâce à Alvise Orfanell, de réaliser son premier film, Papa Amin, qui sort en 1950.

Il est invité pour la première fois au Festival de Cannes en 1951, pour son film Le Fils du Nil. En 1954, il lance la carrière d'acteur d'Omar Sharif dans son film Le Démon du désert. Mais le film qui marqua sa carrière fut Gare centrale, en 1958, chef-d'œuvre qui lui permit d'être reconnu comme l'un des plus grands cinéastes du XXe siècle. Chahine est crédité de la réalisation de 5 films mettant en vedette Salah Zulfikar dans des films importants dont Saladin (1963), Un jour, le Nil (1968) et Ces gens du Nil (1972). Dans Bayya' al-khawatim, sorti en France sous le titre Le vendeur de bagues en 1973, il met en scène la diva Fairouz.

En 1964, il quitte l'Égypte pour le Liban, puis retourne dans son pays en 1967.

Il réalise le logotype de la société Pyramide Distribution, fondée en 1989 et fréquent distributeur de ses films, avec lequel il entretenait de bonnes relations. Ce logo représente les Pyramides de Gizeh, complétées de sa signature en lettres blanches.

En 1992, il s'essaie également au théâtre avec l'adaptation du Caligula d'Albert Camus, donné à la Comédie-Française.

Fréquemment confronté à la censure, Youssef Chahine ne cesse néanmoins de dénoncer la bêtise et l'intégrisme, tout en multipliant les choix stylistiques, du mélodrame chanté (C'est toi mon amour avec Farid El Atrache) à la reconstitution historique (Adieu Bonaparte), de l'évocation autobiographique (Alexandrie pourquoi?) au ballet (Le Destin).

En juin 2008, le réalisateur est victime d'une hémorragie cérébrale qui le plonge dans le coma. Il est alors hospitalisé à l'hôpital américain de Neuilly avant d'être rapatrié en Égypte. Youssef Chahine meurt le 27 juillet 2008 au Caire. Il est inhumé dans la crypte familiale à Alexandrie.

Source: Article "Youssef Chahine" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.

Realizador cinematográfico egipcio nacido en Alejandría. Nacido en el seno de una acomodada familia de origen católico libanés, Chahine obtuvo a mediados de los años cuarenta una beca para estudiar Arte Dramático en los Estados Unidos. A su regreso a Egipto en 1948, fue en el mundo del cine donde encontró mayores oportunidades profesionales, ejerció de ayudante de dirección en varias películas y debutó muy pronto como realizador gracias al apoyo del veterano Alvise Orfanelli. Sus primeras películas son productos comerciales dotados de cierto encanto, pero todavía muy alejados de sus ulteriores constantes temáticas y estilísticas. En 1958 rodó la que probablemente sea su obra maestra y una de las cumbres del cine egipcio de todos los tiempos, Bab al-Hadid. Extraordinario fresco costumbrista a partir del microcosmos de la estación central de El Cairo -pero también un incisivo estudio sobre la represión sexual en el seno de la sociedad egipcia-, la película marca la cima de la tradición realista del cine egipcio, que no obstante Chahine abandonó pronto para decantarse por filmes formalmente más elaborados y políticamente más incisivos. A partir de ese momento, Chahine dio continuidad a su obra con filmes un tanto irregulares, pero no dejó de volver sobre los pasos de las superproducciones históricas. Por más que ninguna de sus obras posteriores estén realmente a la altura de sus grandes títulos de los años cincuenta, sesenta y setenta, Chahine sigue siendo el más prestigioso y conocido de los cineastas egipcios. En 1997 recibió una Palma de Oro honorífica por toda su carrera en el Festival de Cannes.