Translations 2
English (en-US) |
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Name |
Jean Grémillon |
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Biography |
Jean Grémillon was a French film director. After directing a number of documentaries during the 1920s, many now lost, Grémillon had his first substantial success with the dramatic feature Maldone in 1928. Over the next quarter-century, he directed twenty more feature films, of which he is best known for five made between 1937 and 1944: Gueule d'amour (1937), L'Étrange M. Victor (1938), Remorques (1941), Lumière d'été (1943), and Le Ciel est à vous (1944), all but the first starring Madeleine Renaud. Grémillon rejected what he referred to as "mechanical naturalism" in favor of "the discovery of that subtlety which the human eye does not perceive directly but which must be shown by establishing the harmonies, the unknown relations, between objects and beings; it is a vivifying, inexhaustible source of images that strike our imaginations and enchant our hearts." He died on November 25, 1959 in Paris, France. |
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French (fr-FR) |
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Name |
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Biography |
Jean Grémillon, né le 3 octobre 1901 à Bayeux (Calvados) et mort le 25 novembre 1959 à Paris, est un réalisateur et scénariste français. Musicien, compositeur et auteur, Grémillon est réputé pour son œuvre singulière. Il reste l'un des réalisateurs les plus importants de l'histoire du cinéma français, selon Bertrand Tavernier. Issu d'un milieu modeste de Basse-Normandie, à Cerisy-la-Forêt, le jeune Grémillon doit d'abord imposer à son père, employé aux Chemins de fer de l'Ouest, son désir de faire des études musicales. En 1920, il vient à Paris suivre les cours de la Schola Cantorum, notamment ceux de Vincent d'Indy. Il se lie à l'avant-garde musicale et théâtrale des années 1920, et découvre le cinéma comme pianiste de salle, en accompagnant des films muets. Jean Grémillon accepte ensuite des commandes de courts-métrages liés au monde du travail. Il tourne son premier long-métrage dès la fin du muet, Maldone, sous l'œil bienveillant de Charles Dullin, qui produit le film, tout en incarnant le premier rôle. Mais la version écourtée qui est commercialisée rencontre un succès médiocre. Gardiens de phare, produit par Jacques Feyder en 1929, est un succès, qui l'amène à rencontrer Charles Spaak, avec lequel il réalise La Petite Lise, qui provoque leur renvoi immédiat de chez Pathé-Natan. La sortie du film sera délibérément sabotée. En 1937, il co-réalise en Espagne Sentinelle, alerte! avec Luis Buñuel, d'après une opérette de Carlos Arniches. La même année, il fait tourner Jean Gabin dans Gueule d'amour, et l'année d'après Raimu dans L'Étrange Monsieur Victor, deux films qui lui assurent la consécration artistique et populaire. En 1939, il réalise Remorques, avec Jean Gabin, Michèle Morgan et Madeleine Renaud, et pendant l'Occupation Lumière d'été avec Madeleine Robinson et Pierre Brasseur, et Le ciel est à vous, avec Madeleine Renaud et Charles Vanel. En 1944, il adhère au Parti communiste français. Après la Libération, il se lance dans plusieurs projets de films historiques à visées révolutionnaires, notamment sur la Commune de Paris, la guerre d'Espagne, mais aucun ne verra le jour, en raison de l'abandon des projets par les producteurs. Il est élu Président du Syndicat des techniciens le 9 avril 1946, fonction qu'il occupe jusqu'au 24 mars 1948. À ce titre il joue un rôle principal lors de l'action menée pour l'institution du Fonds de soutien automatique à la production cinématographique, après la signature des Accords Blum-Byrnes en 1946. Après quatre ans passés sans tourner, il réalise Pattes blanches, qui déroute la critique et le public, puis L'Étrange Madame X, plusieurs courts-métrages, et L'Amour d'une femme, avec Micheline Presle. Après quelques documentaires, dont un sur le peintre André Masson, Jean Grémillon meurt prématurément à 58 ans, le même jour que Gérard Philipe. Jean Grémillon aimait réfléchir à son œuvre dans sa maison familiale de Normandie, à Cerisy-la-Forêt. Il est inhumé au cimetière de Saint-Sulpice-de-Favières (Essonne) avec son épouse Christiane, décédée en 1992. Plusieurs des longs-métrages de Grémillon, parmi lesquels La Petite Lise, ont longtemps été considérés comme perdus; toutefois, tous ont été finalement retrouvés, et restaurés à partir du milieu des années 1970. Source: Article "Jean Grémillon" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. |
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