Paul Guth (5 March 1910 – 29 October 1997) was a French humorist, journalist and writer, and the President of the Académie des provinces françaises.

A novelist, essayist, columnist, memoirist, historian, pamphleteer, he distinguished himself in every genre with a combination of sensitivity and savagery. He wrote about fifty works on various subjects, ranging from straight history to personal anecdotes, never holding back in criticism of contemporary failings.

Paul Guth was born in Ossun on 5 March 1910 to a family of modest means. His parents used to live in Villeneuve-sur-Lot, but his mother, a bigourdane, gave birth to him at her family's hometown of Ossun, in the canton of Hautes-Pyrénées.

Guth began his education at Villeneuve-sur-Lot. He studied literature in Paris, where he passed his agrégation in 1933, and pursued an ordinary academic career until the Second World War. He was a teacher for ten years at schools in Dijon and Rouen, as well as at Janson de Sailly in Paris.

After the war, Guth devoted himself to literature and journalism, including radio. He won the Prix du Théâtre in 1946 for Fugues.

In 1953, Guth published Les Mémoires d'un Naïf ("The Memoirs of a Naïf"), a bestseller which was to be the first in a series of seven volumes. It tells the story of the Naïf ("Simpleton"), a teacher of French who hides a grandiose imagination beneath a naïve exterior. The series comprises Les Mémoires d'un Naïf (1953 – Prix Courteline), Le Naïf aux quarante enfants ("Forty Kids and a Naïf", 1955), Le Naïf locataire ("The Naïf as Lodger", 1956 – Grand prix du roman de l'Académie française), Le Naïf sous les drapeaux ("Naïf at Arms", 1964), Le mariage du Naïf ("The Naïf's Wedding", 1965), Le Naïf amoureux ("The Naïf in Love", 1968) and finally Saint Naïf (1970).

The works of Paul Guth include a romantic four-volume series, Jeanne la Mince, published between 1960 and 1969: Jeanne la mince, Jeanne la mince à Paris, Jeanne la mince et l'amour, and Jeanne la mince et la jalousie. This series is told in the first person by a (fictional) young woman, Jeanne la Mince, who grows up in a provincial town in the southwest of France in the years before World War I. In the early 1920s, she leaves that narrow but secure world behind when she goes to Paris and gradually adapts to the very different life there, centering for her and her female compatriots on art, fashion, Dada, dancing, and love affairs. She spends many dissipated years in Paris, and completes her sentimental education before finding love (and jealousy) in the arms of the journalist Paul Bagnac.

Occupied for 12 years with historical writing, Guth returned to novels in 1977 with Le Chat Beauté (a pun on "Puss-in-Boots", Le Chat botté). In this book, he takes stock of himself, his relationships with others, and his life. The same year, he published Notre drôle d'époque comme si vous y étiez ("Those Funny Times of Ours; As If You Were There"), a characteristically sarcastic and politically conservative collection of anecdotes about TV, love, religion and many other topics, in which he invites the readers to smile at their own habits and way of life. ...

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Paul Guth, né le 5 mars 1910 à Ossun et mort le 29 octobre 1997 à Ville-d'Avray — il est inhumé à Penne-d'Agenais, dans le Lot-et-Garonne —, est un romancier et essayiste français. Il fut président de l'Académie des provinces françaises.

Romancier, essayiste, chroniqueur, mémorialiste, historien, pamphlétaire, il est l'auteur d'une cinquantaine d'ouvrages parfois teintés d'Histoire, d'anecdotes contemporaines ou de critiques sur ce qu'il considérait comme les maux de son siècle. Il fit partie des premiers comités de la Société des poètes et artistes de France à la fin des années 1950 et au début des années 1960.

Paul Guth est né dans une famille modeste, son père Joseph Guth était mécanicien. Ses parents habitaient alors Villeneuve-sur-Lot. Sa mère, d'origine bigourdane, était alors venue accoucher dans la maison familiale d’Ossun, chef-lieu de canton des Hautes-Pyrénées.

Paul Guth commence ses études à Villeneuve-sur-Lot. Il les poursuit à Paris en classe préparatoire littéraire au lycée Louis-le-Grand.

Puis il fait des études supérieures à la Faculté de lettres de Paris (Sorbonne) et deviendra agrégé des lettres en 1933. À cette date, il commence une carrière universitaire classique qui sera interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Il sera professeur de lettres pendant dix ans aux lycées de Dijon, Rouen et Janson-de-Sailly, à Paris.

Après la guerre, il se consacre d'abord à la littérature puis au journalisme et à la radio. Il obtient même en 1946 le Prix du Théâtre pour Fugues.

En 1953, Paul Guth publie Les Mémoires d'un Naïf, premier roman à succès d'une chronique qui comptera sept volumes. Il y raconte la vie de son personnage récurrent, le Naïf, professeur de français, qui sous une grande naïveté, cache une imagination fertile.

Dans cette série, on retrouve Les Mémoires d'un Naïf (1953 - Prix Courteline), Le Naïf sous les drapeaux (1954), Le Naïf aux quarante enfants (1955), Le Naïf locataire (1956 - Grand prix du roman de l'Académie française), Le Naïf amoureux (1958), Le mariage du Naïf (1965), et enfin Saint Naïf (1970).

Parallèlement, il collabore régulièrement dans les années 1952 à 1959 à la revue d'art «Connaissance des arts» en publiant de nombreux articles.

L'œuvre de Paul Guth comprend aussi une série romanesque de quatre volumes sur Jeanne la Mince qu'il publia entre 1960 et 1969: Jeanne la mince, Jeanne la mince à Paris, Jeanne la mince et l'amour et enfin Jeanne la mince et la jalousie. Dans cette série, il retrace la vie d'une jeune femme, Jeanne la Mince, qui part à la découverte du monde. Sa protagoniste découvre ainsi l'insouciance de la jeunesse puis les années folles à Paris, fait son éducation sentimentale puis découvre l'amour et la jalousie dans les bras du brillant journaliste Paul Bagnac. ...

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