Chaque vendredi soir, une inconnue vêtue de cuir rouge fait son apparition dans un quartier chaud de Francfort. Manifestement mal à l'aise en ces lieux, elle ne s'embarrasse guère de discussions et monte dans la première voiture venue. Persuadées qu'il s'agit d'une femme au foyer en mal d'argent, qui cherche à arrondir ses fins de mois, les prostituées locales la laissent faire. Mais un matin, on la retrouve sans vie, étranglée, dans un parc municipal...

Le vieil «Hugo à la rose» est mort, renversé par une automobile haut de gamme. Josef Matula n'en aurait peut-être rien su s'il n'avait pas dû accompagner sa nièce, qu'il héberge provisoirement, dans une discothèque, à quelques pas de l'endroit où le populaire marchand de roses a fini de traîner sa jambe raide. La police retrouve rapidement le propriétaire de la voiture, le procureur Karl-Heinz Naumann. Elle préfère soupçonner un petit voyou, Uwe Kroll, qui reconnaît avoir dérobé la belle mécanique, mais assure n'avoir commis ce vol qu'après l'accident. Maître Franck est chargé d'assurer la défense du malfrat...

Le richissime Bernhardt Vasall a été abattu. Son frère, Arndt, attire les soupçons de la police. Bernhardt aurait refusé, récemment, de lui prêter une très forte somme d'argent. Matula découvre que, peu de temps après le meurtre, la fille d'Arndt a disparu...

Alors que Matula fait la queue devant un guichet de banque, un homme fait irruption dans l'établissement, masqué et pistolet au poing. Il jette un sac au caissier en hurlant : «Remplissez-le ! Allez, allez, vite !». Matula, qui brûle d'envie d'intervenir, se méfie néanmoins de l'arme que brandit le fébrile malfrat. Soudain, un jeune homme en jean surgit à son tour en criant : «Police, les mains en l'air !». Le gangster, qui tente de riposter, est abattu sans sommation...

Après avoir purgé une peine de quatre ans de prison, Kurt Brocker a tiré un trait sur son passé et entamé une nouvelle vie. Chez «Kasperg : terrassement, transport, extraction de gravier», il a trouvé non seulement du travail, mais également une compagne en la personne de Herta Kasperg elle-même, la jeune veuve qui dirige l'entreprise. Informée du passé criminel de son compagnon, Herta ne s'inquiète guère, jusqu'au jour où surgit Liebenau, son ancien codétenu, lors de la soirée d'anniversaire de Kurt. Un malheur n'arrivant jamais seul, d'autres événements fâcheux vont se produire...

Au nombre de ses bonnes œuvres, Lisa Feyninger compte les visites aux détenus. A la grande insatisfaction de son père, elle est même tombée amoureuse de l'un d'entre eux, Hartmut, en liberté conditionnelle depuis peu. Celui-ci monopolise si bien le temps et l'attention de la jeune femme qu'elle en néglige le don musical hérité de sa mère, une pianiste renommée et, hélas, décédée. Quand Hartmut décide d'ouvrir une galerie d'art et entreprend de réunir les fonds nécessaires, Lisa s'inquiète. Elle craint que son ami ne prépare quelque bêtise et demande à maître Franck de le faire surveiller, ce dont se charge Matula. Celui-ci met alors le nez dans le milieu des trafiquants d’œuvres d'art...

Karin Rombach organise l'évasion de son amant, Michael Hagen, un propriétaire de bar sous le coup d'une inculpation pour trafic de drogue. Prétendant qu'il doit se rendre auprès de sa mère mourante, Hagen obtient l'autorisation de sortir et parvient à fausser compagnie au policier qui l'accompagne. Il sait qu'une forte somme, rassemblée par le compagnon de sa mère, l'attend, et qu'elle devrait grandement faciliter sa fuite. Deux jours plus tard, Karin s'adresse à maître Franck. Elle s'étonne car Michael n'a pas donné signe de vie...

Un détective privé, Willi Schumann, est assommé à coups de barre de fer par un individu masqué, alors qu'il quitte son bureau. Sauvé par miracle, il se précipite en titubant chez son ami Matula. Le détective soupçonne en effet un garagiste, Lederle, qu'il a envoyé en prison quatre ans auparavant et qui vient d'en sortir, d'avoir tenté de l'assassiner. Or, Lederle était défendu par maître Franck. Les deux associés acceptent de s'occuper de l'affaire et ne tardent pas à découvrir que Schumann a été mis au ban de sa profession par tous ses confrères, et qu'il entretient des relations équivoques avec d'éminents personnages corrompus de la haute société...

Le mariage de Dieter et de Marion Kesten bat de l'aile. L'un des amants de Marion finit par prendre plus d'importance aux yeux de celle-ci. L'épouse annonce à son mari qu'elle le quitte. Dieter réagit très mal, se met en colère et s'en va noyer son chagrin dans un bar. En fin de soirée, Dieter téléphone à son avocat pour l'informer que sa femme gît, morte, dans son bureau...