William Wyler (July 1, 1902 – July 27, 1981) was a German-born film director, producer, and screenwriter. Notable works include Ben-Hur (1959), The Best Years of Our Lives (1946), and Mrs. Miniver (1942), all which won Wyler Academy Awards for Best Director, and also won Best Picture. He earned his first Oscar nomination for directing Dodsworth in 1936, sparking a 20-year run of almost unbroken greatness.

Film historian Ian Freer calls Wyler a "bona fide perfectionist," whose penchant for retakes and an attempt to hone every last nuance "became the stuff of legend." His ability to direct a string of classic literary adaptations into huge box office and critical successes made him one of Hollywood's most bankable moviemakers during the 1930s and 1940s.

William Wyler, né Willi Wyler le 1er juillet 1902 à Mulhouse (Empire allemand) et mort le 27 juillet 1981 à Los Angeles (Californie), est un réalisateur et producteur américain d'origines suisse et allemande. Il est surtout connu pour avoir réalisé Vacances romaines ainsi que Ben-Hur, péplum récompensé par onze Oscars.

William Wyler est né au sein d'une famille juive à Mulhouse, en Alsace (qui faisait alors partie de l'Empire allemand). Son père, Léopold Wyler, est suisse et sa mère, Mélanie Auerbach, allemande. Il fait des études à Lausanne avant d'étudier le violon au Conservatoire de Paris. À partir de 1922, il part travailler aux États-Unis pour les studios Universal dont le fondateur est un cousin de sa mère: Carl Laemmle. Il est d'abord affecté aux services de la publicité, puis devient assistant de production. En 1925, il se lance finalement dans la réalisation et devient le plus jeune réalisateur employé par la firme. En 1928, Wyler est naturalisé américain. Dès les années 1930, il s'impose comme un cinéaste incontournable à Hollywood et collabore notamment avec la Warner Bros pour laquelle il assure la mise en scène d'un de ses plus grands chefs-d'œuvre: L'Insoumise avec Bette Davis. Plus tard, en 1936 il signe un juteux contrat avec la Metro-Goldwyn-Mayer qui lui permet de réaliser de nombreux films à succès tels que La Vipère et plus tard Ben-Hur.

Entre 1942 et 1945, Wyler s'engage dans les forces aériennes de l'armée des États-Unis avec le grade de major. Il réalise deux documentaires de propagande américaine sur la guerre en cours: Memphis Belle: A Story of a Flying Fortress (tourné en Angleterre et dans le ciel allemand en mai 1943 et sorti en salles en 1944) et Thunderbolt! (tourné en Corse et en Italie pendant les premiers mois de 1944 et sorti en salles en 1947). Pendant la guerre, Wyler trouve par ailleurs le temps de signer des œuvres de fiction évoquant le destin tragique d'individus happés par le conflit (Madame Miniver, Les Plus Belles Années de notre vie).

Pour faire face à la Commission parlementaire sur les activités antiaméricaines, du sénateur Joseph McCarthy, il co-fonde le Comité pour le premier amendement (donc en faveur de la liberté d'expression), avec Myrna Loy, John Huston et Philip Dunne.

De retour à Hollywood, il y mène une vie confortable, devenant une institution du cinéma commercial et des grandes majors pour lesquelles il assure la réalisation de triomphes commerciaux en tous genres. Ces réussites lui permettent de fonder, avec George Stevens et Frank Capra, une société de production indépendante: la Liberty Film. Mais les échecs successifs de La Vie est belle, L'Enjeu et Si l'on mariait papa de Capra l'amènent au dépôt de bilan en 1948.

Wyler meurt d'une crise cardiaque en 1981. Il avait été brièvement marié à l'actrice Margaret Sullavan entre 1934 et 1936. Il avait ensuite épousé en 1938 Margaret Tallichet (1914-1991), avec laquelle il vécut jusqu'à sa mort. Ils ont eu cinq enfants dont Catherine Wyler metteur en scène comme son père.

William Wyler est enterré au Forest Lawn Memorial Park de Glendale dans le comté de Los Angeles (Californie). ...

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William Wyler, nascido Willi Wyler (Mulhouse, então Alemanha, 1 de Julho de 1902 - Los Angeles, 27 de Julho de 1981) foi um premiado cineasta americano. É detentor do recorde de indicações ao Oscar de melhor diretor com 13, vencendo 3 vezes. Nascido na Alsácia, então território alemão, emigrou para os Estados Unidos em 1920, estabelecendo-se em Nova Iorque. Em 1922 muda-se para a Califórnia, onde realiza o seu primeiro filme em 1925. Em 1928 obtém a cidadania estado-unidense. A partir dos anos 30 torna-se um dos realizadores de referência de Hollywood.

William Wyler (Mulhouse hoy Francia, entonces Alemania, 1 de julio de 1902 - Los Ángeles, 27 de julio de 1981) se trasladó a los Estados Unidos en 1921 y fue un prolífico y sobresaliente director de cine, tres veces ganador del Premio de la Academia.

Wyler dirigió películas de todo tipo, sin ningún tipo de tema que fuera su marca personal en el cine. Pero sus películas estaban siempre bien hechas, resultaban bellas y su forma de rodar era reconocible, incluyendo innovaciones como la profundidad de campo (luego usada por Welles). Era conocido por realizar decenas de tomas de cada una de las escenas de sus películas, y por exigir gran control sobre la historia, las localizaciones y el personal de cada producción. Por ello es dudoso afirmar, como se hace, que Wyler, como Michael Curtiz, no tuvo su propio estilo particular. Hoy se le incluye entre los directores de cine más valiosos.

Su naturaleza meticulosa y su atención al detalle fueron efectivos, y logró tanto el éxito popular como el de crítica no especializada. No construyó un conjunto de intérpretes como Capra, Sturges o Ford. Orson Welles le llamaba burlonamente un "brillante productor", pero más bien era un 'director-de-estudio' que supo trabajar muy bien y controlar las imposiciones de los estudios.

Durante unos años ha sido un director no bien considerado. Seguramente el peso de la crítica francesa (Cahiers su Cinéma, Positif), que destacaban mucho a John Ford, Howard Hawks, Nicholas Ray o al propio Welles, que influyó con su desdén por Wyler en el crítico americano Andrew Harris (publicaba la edición inglesa de Cahiers). Así que The American Cinema (libro de Harris) se sumó a las voces sectarias al respecto de esas por lo demás excelentes revistas.

Ahora bien, en contra de muchos de sus coetáneos, André Bazin (1918-1958) —un crítico tan importante, creador de Cahiers du Cinéma, autor de un Orson Welles—, señaló, en un gran texto sobre Wyler, cómo no era difícil reconocer su personal firma, al igual que sucedía con las películas de Lang, Ford o Hitchcock. Su ética de la puesta en escena, su personal ascesis, lograda con un trabajo riguroso con los actores (que expresan precisamente la acción), logró un gran "cine-escritura". El cine puro, decía Bazin, existe en muchas combinaciones narrativas, no es una materia independiente y aislable: "el cine es más bien un estado estético de la materia", y nadie ha sabido "contar mejor una historia en 'cine'" que Wyler.

El Festival Internacional de Cine de Berlín le dedicó una retrospectiva en 1996, y poco a poco, pese a la ausencia de bibliografía francesa, se está siguiendo la senda valorativa de Bazin.