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Alberto Moravia (Italian pronunciation: [alˈbɛrto moˈraːvja]; November 28, 1907 – September 26, 1990), born Alberto Pincherle, was an Italian novelist and journalist. His novels explored matters of modern sexuality, social alienation and existentialism. Moravia is best known for his debut novel Gli indifferenti (1929) and for the anti-fascist novel Il Conformista (The Conformist), the basis for the film The Conformist (1970) directed by Bernardo Bertolucci. Other novels of his adapted for the cinema are Agostino, filmed with the same title by Mauro Bolognini in 1962; Il disprezzo (A Ghost at Noon or Contempt), filmed by Jean-Luc Godard as Le Mépris (Contempt 1963); La Noia (Boredom), filmed with that title by Damiano Damiani in 1963 and released in the US as The Empty Canvas in 1964 and La ciociara, filmed by Vittorio de Sica as Two Women (1960). Cedric Kahn's L'Ennui (1998) is another version of La Noia.

Alberto Moravia, nom de plume d'Alberto Pincherle, est un écrivain et journaliste italien du XXe siècle, né à Rome le 28 novembre 1907 et mort le 26 septembre 1990 dans la même ville.

Il est aujourd'hui reconnu comme un des principaux romanciers italiens contemporains.

Alberto Moravia naît d'un père, architecte d'origine vénitienne et de confession juive, et d'une mère catholique d'origine dalmate dans une famille de quatre enfants.

À l'âge de neuf ans, il est atteint de tuberculose osseuse, ce qui l'immobilise pendant huit années et l'empêche de suivre ses études. Il séjourne dans des sanatoriums durant deux ans. Cela lui laissera de profondes séquelles. Durant cette période, il lit Shakespeare, Molière, Goldoni, Marcel Proust, Arthur Rimbaud, Dostoïevski.

Il écrit à partir de ses 18 ans son premier roman, Les Indifférents, dans le sanatorium de Bressanone, au nord de l'Italie. L'ouvrage est publié à compte d'auteur. Il s'agit d'un roman existentialiste avant la lettre qui restera la référence idéologique et littéraire la plus marquante de l'œuvre de Moravia. Le livre obtient un succès de scandale en raison de l'âpre description désenchantée de la bourgeoisie romaine. À partir de ce succès, l'auteur écrit avec une «régularité bureaucratique» une œuvre abondante.

En 1927, Moravia rencontre Corrado Alvaro et Massimo Bontempelli. Il commence sa carrière de journaliste au magazine 900.

À partir de 1930, il séjourne à Londres, Paris, New York et visite la Chine, la Grèce, l'Allemagne et le Mexique. Il voyage pour échapper, dit-il, à l'atmosphère étouffante du fascisme. En Italie, il signe des articles de presse (journaux et revues). Son net antifascisme le rend suspect et les origines juives de son père contribuent à la précarité de sa situation.

Durant l'écriture de son deuxième roman, d'une durée de six années, il lit Karl Marx et Sigmund Freud.

En 1941, Moravia épouse Elsa Morante, qu'il quittera en 1962. Peu après son divorce, il partage sa vie avec Dacia Maraini. Toutes deux sont des femmes de lettres.

Recherché par les fascistes à partir de 1943, Moravia s'enfuit de Rome et se réfugie dans les montagnes de la ville de Fondi, au nord de Naples où il séjournera neuf mois.

En mai 1944, Alberto Moravia retourne à Rome et commence à collaborer avec Corrado Alvaro, écrivant pour des journaux italiens de premier plan comme Il Mondo et Il Corriere della Sera, pour lequel il continuera à écrire jusqu'à sa mort. ...

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Alberto Moravia (Alberto Pincherle: Roma, 28 de noviembre de 1907 - ibíd., 26 de septiembre de 1990) fue un escritor y periodista italiano.

Alberto Pincherle (Moravia es el nombre de la abuela paterna) nace en 1907, en el seno de una familia burguesa acaudalada. Su padre, Carlo, judío no practicante, era arquitecto y pintor, de origen veneciano. La madre, Teresa Iginia (Gina) De Marsanich, católica, era de Ancona. Alberto fue el segundo de cuatro hijos, tras Adriana (1905 - 1996), pintora; le sigue Elena (1909 - ¿?), mujer del embajador Carlo Cimino; el menor fue (1914 - 1941), muerto en combate. Alberto lleva una vida normal, aunque seria y solitaria.

Moravia no hace estudios regulares porque comienza a padecer en 1916 una tuberculosis ósea que le obliga a guardar cama por cinco años (dos de ellos en un sanatorio). Sólo un año está en el Liceo Torquato Tasso, y consigue la secundaria con esfuerzo. Ese será su título. Pero se instruirá personalmente con numerosas lecturas, hasta formarse profundamente. Entre sus autores favoritos, destacan: Shakespeare, Molière, Goldoni, Stéphane Mallarmé, Dostoyevski y James Joyce. Aprendió francés y alemán, y empezó a escribir.

En 1925 deja el sanatorio y comienza a escribir Los indiferentes. Conoce a Corrado Alvaro y Massimo Bontempelli. Prominente en la actividad literaria italiana desde 1927, cuando empezó a escribir para la revista 900, donde aparecen sus primeros cuentos, acerca de las dificultades morales de las personas socialmente alienadas y atrapadas por las circunstancias.

En 1929, con dificultad, publica la novela Gli indifferenti, muy aceptada, como relato en bloques teatrales y como retrato de los italianos de ese tiempo. Al romanzo italiano. La decadencia de la burguesía italiana, durante el régimen fascista, viene representada sin una intención crítica obvia, pues es una novela existencialista que narra la historia de una familia con comportamientos corruptos, que acaban vencidos por su apatía y falta de dignidad. La segunda novela Le ambizioni sbagliate, es una mezcla de novela negra y de relato introspectivo a lo Dostoyevski, sin gran fortuna.

En 1930 empieza su colaboración en La Stampa, dirigida por Curzio Malaparte, y en 1933 fundó, con Mario Pannunzio, las revistas Caratteri, y luego Oggi. En este año escribe para la Gazzetta del Popolo, pero el régimen fascista le censura recensiones de la novela La mascherata (sátira sobre las dictaduras, situadas en Suramérica), y prohíbe Agostino. En 1935 va a EE.UU. y da conferencias sobre la novela en la Casa Italiana de la Columbia University de Nueva York. A su regreso escribe unos cuentos: L'imbroglio 1937. Para evitar la censura, Moravia escribe cuentos alegóricos y surrealistas.