Le procureur Brochène et son ex-époux Simon assistent à la fête du lycée de leur fille Alice. Au même moment, le corps ensanglanté d'un professeur, Jean-François Sayan, est trouvé dans son bureau. La magistrate, d'autant plus ébranlée qu'elle est elle-même une ancienne élève de l'établissement, semble accorder crédit à l'hypothèse du proviseur Courteviers. L'homme, qui fut autrefois son enseignant, soupçonne Eddie Caron, un élève méritant ; issu d'un milieu modeste, l'adolescent a un passé de petit délinquant. Courteviers indique qu'il a été récemment renvoyé après une altercation avec Sayan. Mais cette piste n'inspire guère le lieutenant Balaguère qui sent poindre, derrière ce soupçon, les préjugés sociaux propres à ce lycée, l'un des plus prestigieux de France

Un homme est battu à mort sur un chantier, dans le quartier de la Défense... Au même moment, le procureur Brochène tente de persuader son ex-mari d'aider à la réinsertion de Jean-François Lefur, un détenu injustement accusé à ses yeux et qu'elle s'apprête à faire libérer. Peu après, la magistrate se rend à la Défense. La victime, Brochard, était surveillant-chef de la prison où est incarcéré Lefur. Selon son directeur, le gardien voulait mettre un terme aux multiples trafics. Il s'était fait en outre un ennemi de Moretti, un prisonnier qu'il avait blessé quelques années plus tôt lors d'une tentative d'évasion. Lorsque ce dernier est interpellé, il conseille au lieutenant Balaguère de chercher du côté d'un caïd nommé Flamand. Celui-ci, chef d'un réseau mafieux de l'établissement pénitentiaire, avait tout intérêt à voir disparaître Brochard

Isabelle Reignier, une jeune femme de trente ans, est fauchée par un véhicule sur le parking de son bureau. Plongée dans le coma, elle est conduite à l'hôpital. Son époux Bruno, architecte, est à son chevet lorsqu'elle s'éteint. Sûre de son intuition, le procureur Elisabeth Brochène le croit coupable de ce qui apparaît à l'évidence comme un acte meurtrier. Mais le lieutenant Marie Balaguère, touchée par la douleur du veuf, exclut cette hypothèse. Le témoignage de l'associé et ami du suspect, Gilles Coquet, atteste que le couple se disputait fréquemment et suivait une thérapie conjugale. Sa femme, Florence, confirme ses dires : la veille du meurtre, Isabelle aurait même menacé son mari de le quitter. Elisabeth Brochène met donc l'architecte en liberté surveillée. C'est alors que l'enquête révèle que la victime a été écrasée par sa propre voiture. Balaguère est chargée de récupérer le double des clés chez le suspect

Le lieutenant Balaguère et le procureur Brochène enquêtent sur l'assassinat d'une jeune femme, tuée à son domicile, mais dont le corps vient d'être découvert sur les bords de Seine. La victime, Lydia Leclerc, mariée, entretenait une relation adultère? Au même moment, la fille du policier Hervé Berg vient se plaindre auprès d'Elisabeth Brochène du harcèlement moral exercé par le lieutenant Louis Derval à l'encontre de son père. Interrogé par le procureur, Berg commence par nier les allégations de sa fille. La hiérarchie, quant à elle, souhaite éviter tout scandale. Mais la situation se complique lorsqu'il apparaît que Lydia Leclerc a été assassinée par son amant. Or ce dernier appartient à la brigade criminelle

Un meurtre est commis dans la luxueuse résidence des «Alizés» où demeure l'ex-mari d'Elisabeth Brochène. La victime, Franck Hertaut, était un vigile employé par la société Proktat, chargée de la surveillance du lotissement. Dès le début de l'enquête, le procureur Brochène se heurte au directeur de Proktat, Pierre Mercure, un ancien policier du RAID. Malgré sa volonté affichée de coopérer, ce dernier semble surtout déterminé à enquêter de son côté, avec ses hommes. Au cours de leurs investigations, Elisabeth et le lieutenant Balaguère découvrent que Hertaut entretenait une liaison avec Sylvia Bataille, une résidente. Le vigile sortait précisément de chez elle le soir où il a été assassiné. L'époux de Sylvia, Vincent Bataille, est rapidement suspecté