An 246 avant J.-C. Ying Zheng, le roi du pays de Qin et futur Qin Shi Huang, fondateur de la première dynastie chinoise, a noué une alliance de circonstance avec Zhao, son pays voisin et ennemi. Cela lui a permis de s'attaquer à son autre voisin, le royaume de Wei, et de s'emparer d'une portion de son territoire. Son chancelier est Lü Buwei, qui ambitionne de le détrôner, mais qui est trop puissant pour qu'il puisse s'en débarrasser.

Le pays de Qin est assailli de toute part. Saitaku, l'un des Quatre Piliers de Ryo Fui, se trouve heureusement en contrées orientales, ce qui va lui donner l'occasion de plaider sa cause auprès d'Ouken, l'excentrique roi du pays de Qi, le membre le plus oriental de la coalition, qui n'a pas encore franchi les frontières de Qin. De son côté, Shin et son unité Hi Shin tombent sur une division de Qin qui lutte face à l'armée de Wei. Ils vont évidemment lui venir en aide. Enfin, à Kanyou, la capitale de Qin, l'état-major tente de mettre au point une stratégie qui évitera l'anéantissement du pays.

Si l'armée du pays de Qi a fait défection et quitté la coalition, cette dernière n'en demeure pas moins puissante : les généralissimes Ordo du pays de Yan, Go Houmei du pays de Wei, Kanmei du pays de Chu, Seikai du pays de Han et Riboku du pays de Zhao se réunissent pour mettre en place la stratégie de prise de Kanyou, la capitale de Qin. C'est Shunshinkun, le Premier ministre et chef suprême des armées de Chu, qui sera le généralissime de la coalition

Le général Hyou a lancé la charge sur l'armée de Zhao où il fait des ravages avec l'unité Hi Shin. Mais bientôt, il va devoir faire face au terrible général adjoint de Riboku : Keisha.Au niveau de la Porte de Kankoku, les soldats de Wei semblent impuissants tant la muraille est haute, mais Go Houmei a un joker dans la manche…

Tandis que Go Houmei, le généralissime de Wei, surprend Qin avec ses beffrois, un autre champ de bataille, de l'autre côté des montagnes, voit s'opposer les armées de Chu à celles de Qin. C'est l'occasion pour Mouten de se distinguer et de découvrir la jeune garde ennemie.

La stratégie de Moubu est simple : le pays de Qin doit abattre la première armée de Chu, dirigée par le général Rinbukun, afin d'obliger les deuxième et troisième à sortir du bois. Mais ledit Rinbukun se révèle être un adversaire redoutable. C'est là qu'une autre légende va intervenir : le général Tou, ancien bras droit du défunt Ouki…

Tandis que Karyo Ten entre dans la mêlée afin de réunir les troupes de Qin que le chaos a dispersées, Shin avance jusqu’au général Mangoku, qui va conter le grand massacre de Chouhei.

La première journée de la bataille de Kankoku est enfin terminée, et l'armée de Qin a tenu bon. La deuxième journée va voir entrer en scène un général atypique de l'armée de Chu : Karin, une femme au caractère bien trempé.

La guerre d'usure se poursuit entre la coalition et le pays de Qin, mais les stratèges de ce dernier pressentent que cela cache quelque chose. En effet, au quinzième jour de la bataille, la coalition va enfin lancer son offensive générale, celle qui doit faire tomber la porte de Kankoku.

La deuxième armée du pays de Chu, dirigée par le général Karin, a fait une entrée spectaculaire avec ses éléphants de guerre, mais cela cache une stratégie bien plus subtile. Du côté de la porte de Kankoku, Go Houmei, généralissime du pays de Wei, va encore recourir à une nouvelle arme dont il a le secret. Ce quinzième jour sera décisif pour tout le pays de Qin.

Se sachant condamné par le poison, Chouto accepte de suivre Kanki et emprunte le beffroi pour rejoindre le champ de bataille. Kanki, Chouto et leurs hommes s’apprêtent à exécuter la stratégie la plus culottée de la bataille de Kankoku…

Tandis que la lutte continue entre les armées des généraux Tou et Karin, Moubu s'apprête à mettre un point final à sa stratégie. Son assaut en échelon ne semble voué à l'échec qu'en apparence. En effet, Shouheikun et lui se sont entretenus avant la bataille et tout se déroule comme prévu…

Le duel entre les généraux Kanmei et Moubu se poursuit, mais son issue semble toujours incertaine. C'est alors que le général Karin va tenter d'en influencer le cours. Du côté de la porte de Kankoku, les combats font toujours rage.

La stratégie de Karin se dévoile enfin. Ses troupes d'élite sont parvenues à prendre à revers les soldats de Qin, juste derrière la porte de Kankoku. Elles n'ont plus qu'à ouvrir la porte de l'intérieur pour permettre aux troupes de la coalition de déferler.

La coalition a échoué à prendre la porte de Kankoku et ses chances d'y parvenir sont désormais bien minces. Alors que le QG de Qin croit la victoire à portée de main, Riboku exécute une manœuvre inattendue qui rebat les cartes…

Grâce à son instinct exceptionnel, le général Hyou est parvenu à rejoindre Riboku, mais ce dernier ne compte pas se battre. Il a amené un guerrier d'une tout autre envergure, vieille connaissance de l'État de Qin…

Les survivants de l’armée du général Hyou, à bout de forces, se dirigent vers la capitale Kanyou. La panique s’empare du palais, tandis que la faction de Ryo Fui semble manigancer dans l’ombre pour profiter de la situation. Ei Sei prend alors une décision radicale…

La ville de Sai est le dernier rempart de la capitale Kanyou, mais il n’y reste guère plus que des vieillards, des femmes et des enfants, car sa garnison a été mobilisée à la porte de Kankoku. Ei Sei ne peut pas forcer des civils à prendre les armes, mais il peut leur en donner l’envie…

Grâce au discours d’Ei Sei, les civils en arme de Sai sont déterminés à défendre leur pays, mais ils n'en restent pas moins des amateurs. Riboku va donc en profiter pour mettre au point une stratégie originale, qui commencera à la nuit tombée…

Les enjeux sont clairs. L'armée de Riboku continue d'épuiser celle de Sai, tandis que cette dernière doit tenir bon le temps que celle-là se retrouve à court de provisions. Ei Sei continue de motiver ses troupes, mais l'être humain ne peut tenir indéfiniment par le seul pouvoir du verbe…

Maintenant que Riboku sait que le roi de Qin est présent dans la ville de Sai, son objectif n’est plus le même. Il veut envahir la ville pour capturer le roi et négocier la reddition de la capitale. Les forces de Sai sont déjà très amoindries. Il ne faudra rien moins qu’un miracle pour survivre.

Le miracle a eu lieu : le peuple des montagnes, avec à sa tête Yôtanwa, qui était déjà venu en aide à Qin lors de la tentative de coup d’État de Sei Kyou, il y a quatre ans, déferle sur l’armée de Riboku. Ce dernier, clairement pris de court, doit vite réagir, car un repli signifierait la défaite de la coalition.

Si l’intervention du peuple des montagnes a rebattu les cartes dans la bataille de Sai, Shin doit encore faire face à Houken, le tombeur des généraux Ouki et Hyou. Riboku, de son côté, doit prendre des décisions lourdes de conséquences pour la coalition.

Le pays de Qin célèbre sa victoire dans sa capitale Kanyou, avec une cérémonie récompensant les guerriers qui se sont distingués de façon notable face à la coalition. D’autre part, Kyoukai, qui a quitté l’unité Hi Shin pour venger sa sœur Kyoushou, se rapproche de plus en plus de sa cible, Yuuren…

Kyoukai continue d’affronter les subordonnées de Yuuren, mais se préserve pour cette dernière. Il est temps de venger Kyoushou, il est temps d’apurer le passé. Mais Yuuren reste tout de même celle qui a surmonté le rituel. Elle pourrait bien être plus forte que Kyoukai l’imagine.